garantie d'une oeuvre

Hello,
je me posais une petite question au sujet de la garantie de la durabilité d' une sculpture.

Une sculpture en bois par exemple, risque de se déformer, se fendre etc...selon les conditions de son environnement.

Est-ce que ces parametres sont pris en compte lors de la vente d'une sculpture; est-il stipulé dans un contrat,  la durée de vie de l' oeuvre telle qu'elle est lors de la vente par exemple, ses conditions de "conservation"?
Merci pour vos lumières!

Bonjour rodindon,

perso, je ne fais pas de garantie, surtout pas écrite, l'oeuvre est vendu, point.
par contre, des conseils pour l'entretien.
Et je ne pense pas avoir déjà vu afficher une durée de vie pour une oeuvre!!

A voir peut-être avec les spécialistes du bois!

oui, il peut y avoir une garantie......................
jusqu'a la porte de l'atelier ou de l'expo....................

la question est originale ....mais à mon avis  ne surtout  pas tomber dans ce truc quasiment insoluble .... le bois bouge et vieilli mal à l'extérieur , les résines évoluent très mal dans le temps ...le bronze se terni et s'oxyde doucement  , qd aux terre cuites émaillées ....faiençage , disparition des lustres , ect .....autrement dit à l'acheteur d'entretenir son bien ... ou le confier à un restaurateur

Si tu vends une oeuvre à un particulier, à lui de veiller sur son bien en bon père de famille, (ex: ne pas exposer une oeuvre en bois à l'humidité).

Si tu vends à une "entreprise" ne rien mettre sauf si celle-ci l'impose (et du coup c'est une négociation entre elle et toi).

Pour les collectivités locales, territoriales ou l'état ils exigent souvent une clause de garantie décénale comme pour un bâtiment, à toi cette fois de mettre des gardes-fou dans le contrat (ex: ne garantir la patine que si tu obtient un contrat annuel d'entretien, aucune garantie contre les tags, rayures etc ...)

evidently

Merci à vous pour vos conseils.
Pour résumer, en gros, l'acheteur sait qu'une sculpture est plus ou moins périssable...
Je me posais cette question car je me suis lancé dans des "grandes" sculptures en bois qui nécessitent des assemblages, et je ne sais pas du tout ce que ça peut donner dans le temps...si par chance un jour je vends une pièce et que celle-ci venait à se disloquer au bout d' un an ou deux par exemple, je voulais savoir à quoi m'en tenir!

Mouai, enfin bon, tu restes tout de même artisan de ton travail, et à moins de vendre une oeuvre éphémère, il me semble que ton travail doit être fait dans les "règles de l'art".
C'est en tout cas mon avis, je me sentirais mal à l'aise de vendre un objet périssable à cours terme.
Je me suis posé la même question récemment à propos d'une installation (fleurs sur bois flotté), quand à la pérennité du socle, sachant que la commande ne voulait pas que le bois soit traité. Je pense qu'un jour ou l'autre il faudra remanier l'oeuvre. Après, qui le fera... Si c'est une autre personne il lui faudra en tout cas respecter l'oeuvre originale.

Je pense que tu devrais donner un minimum de consigne voir de réserve quand à la conservation de ta sculpture, comme par exemple ne pas l'exposer à la pluie, à la neige, à l'humidité, à la lumière du soleil (c'est ce qu'on dit lorsqu’on vend une pièce en raku) .
Après.... ca ne t'appartient plus!

Bon, je ressors mon histoire une fois de plus.

J'ai un jour rencontré une conservatrice toute perturbée par une réunion de joyeux conservateurs des bâtiments de France et autres lieux publiques. Au cours de ce forum/conférence/etc... chacun racontait ses déboires avec les choses et lieux qu'il(elle) avait à conserver.

Voilà-t-y pas que l'un d'entre eux avait un sérieux problème; s'étant vu attribué un beau bâtiment publique tout neuf il avait eut la surprise de découvrir que l'oeuvre du 1% avait été attribué à un "merveilleux" artiste contemporain qui avait eut la sublime idée de créer une oeuvre entièrement en boite de carton.

Pour couronner l'ensemble l'artiste avait exigé que son oeuvre soit cachée du public (qui n'y connait rien c'est bien connu), cachée dans le vide sanitaire sous le bâtiment.

Le problème de ce conservateur était; "comment faire pour conserver l'oeuvre face aux attaques des rongeurs ? Souris, rats ..."

L'histoire serait drôle si elle n'était pas vraie et elle correspond juste à un simple problème lié à la formation des artistes, des décideurs qui octroient les marchés et des conservateurs.

Un artiste de l'ancien temps savait qu'il faut mettre le bois à l'intérieur, les décideurs vous embastillait si votre oeuvre ne résistait pas au temps et les conservateurs n'existaient pas encore.

Après si vous parlez avec les restaurateurs du château de Versailles ils vous expliqueront que pour des raisons d'orgueil national et financières on a construit le palais de Louis le quatorzième avec des marbres Français de mauvaise qualité (la plupart ne supportent pas le gel, y compris ceux des colonnes extérieures) extraits de carrières qui ont été ré-ouverte pour l'occasion.

Le point de vue de l'artiste :http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1410284-mes-fontaines-de-buren-degradees-a-lyon-mon-travail-est-bafoue-je-demande-des-comptes.html
le point de vue de la ville de Lyon :[]http://www.lyonmag.com/article/74928/et-si-buren-nous-lachait-un-peu-avec-les-terreaux]

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avec buren , on joue plus dans la même cours , qu'il voit avec ses avocats , et les maîtres d'ouvrage ... que son ascension ( plus rapide que justifiée)  lui permets  ... j'irais pas le plaindre , il en joue de tout cela