Ce n'était pas le meilleur jour, je vous l'accorde ! Mais on ne choisit pas toujours !
Et aujourd'hui justement j'étais à... La Défense... mais ne vous sauvez pas en courant voyons, c'est un endroit magique.
Bien entendu, le charme n'est pas le même que dans certains vieux quartiers de Paris mais franchement, ça vaut le détour, surtout pour des sculpteurs.
En effet, La Défense, premier quartier d'affaires européen, créé il y a plus de 50 ans, est un véritable musée à ciel ouvert.
Il y a l'architecture bien sûr, que l'on aime ou que l'on n'aime pas, je ne pense pas que cela puisse laisser indifférent mais il y a aussi un très grand nombre de sculptures disséminées ici et là sur le parvis et autour.
Une promenade très intéressante qui permet d'admirer des oeuvres extrèmement variées. Je vous laisse juges.
L'incontournable Grande Arche
Et le CNIT, salon de notre enfance
et dedans, avec maintenant bureaux, boutiques, salles de conférences etc.
Et donc, les sculptures. Je n'en mettrai que quelques unes.
En commençant pas la plus ancienne, La Défense de Paris par Louis-Ernest Barrias, 1883, qui a donné son nom au quartier
Calder, et son araignée rouge, 1976, c'est bien la seule araignée qui ne me fasse pas fuir
Le Grand Toscano d'Igor Mitoraj, 1983
Les Personnages de Juan Miro, 1976
Point Growth, au pied de la nouvelle tour EDF, cette très belle sculpture de Lim-Dong-Lak
La Grenouille de Torricini, 1987, elle avait annoncé la pluie, elle ne s'était pas trompée
Le Somnambule, de Henri de Miller
Dans les traces de nos pères, de Jankovic, 1990
Et pour finir, la Danse de Selinger, 1983, un ensemble de plusieurs figures qui entourent une place.
Il y en a bien d'autres mais la pluie s'est invitée dans ma promenade, j'ai bravé le vent et je peux vous dire que sur l'esplanade avec les couloirs entre les tours, ça souffle mais mon appareil n'aime pas l'eau, j'ai donc renoncé à poursuivre.